Note of the day : Van Dijk, human after all

Last Updated on 13 novembre 2020 by Thibault Dreze

Certains attendaient ce faux pas depuis des semaines, d’autres relativisent. Van Dijk a fauté, mais doit-on le pointer du doigt pour autant ?


Naples – Liverpool, première journée de Ligue des Champions, 91e minute : Van Dijk passe le ballon en retrait et Llorente en profite pour tuer le match. 2-0 et les espoirs de points s’envolent pour Liverpool. Mais soyons réaliste, ce but aura peut-être une incidence sur le classement et la différence de but, mais pour ce match en particulier il ne change rien. « I’m only human of flesh and blood I’m made, Human, born to make mistakes », doit se dire Virgil en écoutant Human League. La fournaise du San Paolo a calmé des Reds qui n’avaient plus perdu depuis le Community Shield.

Il faut dire que le football est souvent injuste. Assez bon jusque-là dans ce match, la performance de Van Dijk ne se résumera pourtant qu’à cette malheureuse passe en retrait. « Parti pour un 8/10 durant toute la nuit jusqu’à ce que cette horrible confusion avec Robertson ne mène au deuxième but de Naples. Avant cela, il avait l’air autoritaire et en contrôle – il est humain après tout », explique Squawka.

Il n’en fallait pas plus pour que Twitter s’enflamme et ne vienne répondre à toutes les louanges faites au Néerlandais depuis qu’il a pris une autre dimension dans la défense de Liverpool. C’est le mauvais côté des réseaux sociaux, on y adore, mais on y hait beaucoup.

Que ce match aurait été différent si Robertson n’avait pas été une seconde en retard et que Callejón ne s’était pas effondré dans le rectangle. Le VAR aurait peut-être pu revenir sur cette phase. Mais cela ne doit pas être une excuse. « Klopp avait parfaitement le droit de déplorer le règlement du VAR, mais les retards tardifs en matière de défense et le fait de ne pas tirer profit de plusieurs excellentes ouvertures ont également entravé la performance de Liverpool à Naples », explique justement le Guardian.

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Pour en revenir à Van Dijk, il faut dire qu’il ne nous avait pas habitués à cela. Ceci explique sans doute cette agitation autour de l’homme. Une erreur inhabituelle qui la rend encore plus grossière. Une erreur inhabituelle pour Liverpool aussi. Depuis l’arrivée du Batave et du gardien Alisson, la défense est devenue bien plus forte et rassurante. L’an dernier en Premier League, Liverpool a encaissé 4 buts suite à des erreurs individuelles (autant qu’en 2017-18 et trois fois moins qu’en 16-17). Pour comparer, Arsenal a encaissé 12 buts suite à des erreurs individuelles, Chelsea 3, Manchester City 2, Manchester United 8 et Tottenham 6.

Tout cela pour dire que cette erreur souligne le fait qu’elles sont rares. On peut s’en émouvoir, mais pas s’en inquiéter pour autant. C’est simplement le rappel que les joueurs de football, et en particulier, Van Dijk ne sont pas des robots. Juste des êtres humains.

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