Last Updated on 29 août 2019 by Thibault Dreze
Les bas-fonds du foot anglais regorgent d’histoires dignes de caméras cachées. Voici celle d’Harry Wheeler.
Tout commence il y a un an, le 25 août 2018. Billericay Town se déplace à Chippenham dans le cadre de la sixième journée de la division six. Pour le club, tout se passe comme sur des roulettes : c’est un promu et le début est excellent avec cinq victoires et un match nul. Mais ce jour-là, les choses se passent moins bien : l’équipe est menée 2-0. C’est alors qu’à la 85e minute, le coach Harry Wheeler reçoit un SMS de son boss lui signifiant qu’il est viré sur le champ. La première défaite de son équipe en vingt-huit matchs lui aura été fatale. Wheeler n’en croit pas ses yeux et pourtant, il n’aura même pas l’occasion d’avoir une entrevue avec son (ex) président qu’il doit déjà faire ses valises.
Un parfum de dictature
Glenn Tamplin, le président en question ne s’arrête pas là. Cet homme d’affaires s’intronise lui-même…entraîneur de l’équipe. Avant de se rendre compte que la situation ne peut plus durer, et de reprendre un « vrai coach ». De son côté, Wheeler tente sa chance du côté de Maidstone. Nouvelle déception : son aventure prend fin après quatre mois seulement. Les résultats ne sont pas meilleurs à Billericay où le nouvel entraîneur est vite éconduit. Se produit alors l’impensable : 147 jours après son licenciement, Harry Wheeler est réembauché par Glenn Tamplin.
Roue de secours
Il dit mettre son ego de côté pour revenir continuer sur les bonnes bases qu’il avait construites. Et à l’heure où cet article est écrit, l’association tient toujours. Billericay Town est même le surprenant cinquième de la Vanarama National League South. De quoi donner des ailes au président qui rêve de mener le club dans le monde du foot pro à court terme. Harry Wheeler n’est pas encore sorti de l’auberge.
