Van Dijk, Sócrates et Lampard : les Panini oubliés du foot anglais

Last Updated on 13 novembre 2020 by Thibault Dreze

La magie de Photoshop, c’est de pouvoir faire, à chaque mercato, des montages de joueurs posant avec le maillot de leur -prétendu- futur club. Ici, aucun montage bidon. Toutes les photos sont authentiques et dévoilent les clubs oubliés de ces joueurs de légende.


1. Virgil van Dijck au Celtic

Avant de devenir la star mondiale qu’il est aujourd’hui, Virgil van Dijk a d’abord dû se faire aux dures réalités du foot britannique. C’est dans le championnat écossais, au Celtic que le colosse a fourbi ses armes. Le club de Glasgow l’achète en 2013 au FC Groningen pour la somme dérisoire de trois millions d’euros. Là bas, il impressionne vite, tant par sa force dans les duels que pour ses relances impeccables. Il y reste deux ans, le temps de gagner deux titres.

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Le Néerlandais formera notamment une charnière centrale imprenable en compagnie de Jason Denayer. Autre élément de l’effectif d’alors, il est sur l’image de couverture… mais oui, c’est bien Teemu Pukki, le buteur de Norwich élu joueur du mois d’août. Pour Van Dijk, la Scottish Premiership devient trop petite et il s’engage en toute fin de mercato à Southampton pour 15 millions d’euros. Il n’aura fait que croiser Dedryck Boyata et… Logan Bailly fraîchement arrivés chez les verts et blancs. Pas sûr que ça lui donne tant de regrets quand on voit la suite de sa carrière.

C’est à St Johnstone qu’il marque sans doute le plus beau but de sa carrière.

2. Sócrates à Garforth Town

Le nom de Sócrates n’a pas en Europe toute la reconnaissance qu’il a au Brésil. C’est qu’en plus d’être un milieu offensif dans la plus pure tradition brésilienne, capitaine de la Seleção à la coupe du monde 82, Sócrates est une véritable figure sociale. Le bonhomme est à l’origine du rétablissement de la démocratie grâce au mouvement qu’il a lancé et porté à bout de bras. En un mot : une légende. Rien ne le destinait donc à sortir de sa retraite à l’âge de 50 ans pour aller jouer à Garforth Town, équipe perdue dans les tréfonds du football amateur. C’est au propriétaire du club, Simon Clifford, et à son amitié avec Sócrates qu’on a droit à cette association improbable. Une association qui tourne court. Elle ne se limite qu’à un unique match nul contre Tadcaster.

En effet, il n’est pas repris pour les matchs suivants, sa préparation se limitant à l’alcool et aux clopes. Outre une place de titulaire, l’alcoolisme lui coûtera aussi la vie en 2011 suite à une infection intestinale. Encore un qui a dû rentrer trop tôt au vestiaire.

3. Frank Lampard à West Ham

Frank Lampard a tellement marqué l’histoire de Chelsea qu’on en oublierait presque que c’est à West Ham qu’il a fait ses débuts professionnels. Formé chez les Hammers, il signe un contrat pro en 1995. Un grand saut peut-être facilité par ses liens avec le staff de l’époque. En effet, le coach n’est autre qu’Harry Redknapp, son oncle… assisté par le père de Frank. Bon sang ne saurait mentir. Cette situation ne ravit pas les fans qui le prennent en grippe et le traite de fils à papa.

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Après s’être aguerri une saison à Swansea, Lampard revient pour de bon dans l’effectif des Londoniens. Il y côtoie le tout jeune Rio Ferdinand et la légende Peter Shilton (30 ans d’écart entre les deux). Prenant progressivement de l’ampleur, il aide l’équipe à terminer la cinquième place de Premier League 1998-1999 et à gagner la Coupe Intertoto dans la foulée. Il reste encore une saison avant de partir pour un rival de la ville : Chelsea. Avec la suite que l’on connaît.

Archive : un fan dit à Lampard qu’il n’est pas assez bon pour West Ham. Un visionnaire.

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