98 et 97 points, et ensuite ?

Last Updated on 13 novembre 2020 by Thibault Dreze

À peine consommée, il est déjà temps de se projeter au-delà de cette fin de saison. Liverpool et City ont encore des matches à jouer et des trophées à gagner.


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On s’attendait à un final de folie et cette folie a duré quelques minutes à peine. Lorsque Manchester City a été mené, un court instant, sur la pelouse de Brighton. Un frisson du côté d’Anfield où on s’est mis à rêver. Mais c’était sans compter sur la maitrise et le sang froid des Citizens qui n’ont rien lâché. A l’image de leur saison en championnat. Les hommes de Guardiola restent sur 14 victoires en championnat. Une série incroyable qui prend ses racines après une quatrième et dernière défaite à Newcastle fin janvier.

Pour Liverpool, il n’y a pas eu de réelle mauvaise phase. Peut-être les deux matches nuls consécutifs contre Leicester et West Ham au moment où les Reds pouvaient prendre le large. Ce sont sans doute les nuls qui ont coûté trop de points à Liverpool (7). Et cette seule et unique défaite face à City, évidemment.

Mais quand le titre se joue à un seul point, difficile d’identifier le moment précis où cela s’est décidé.

Une FA Cup et une Champions League pour finir en beauté

Pour City, il est encore possible d’ajouter un troisième trophée cette saison : la FA Cup (contre Watford). La cerise sur le gâteau puisque la saison est déjà réussie à Manchester. Quoique. Le titre ayant déjà été acquis l’an dernier, l’objectif prioritaire était l’Europe. Cette élimination en quart face à Tottenham sonne tout de même comme un échec. Un échec qui a cependant été « décisif » dans la course au titre. Vu le goût amer laissé par cette élimination, la suite du championnat a été abordée de manière assez différente. Tels des chiens ne voulant pas laisser échapper un os, les Mancuniens n’ont rien lâché jusqu’au terme de la saison. Le beau jeu a parfois laissé place à une agressivité saine et un esprit combatif plutôt rare chez ces manieurs de ballons.

Cet échec a nourri l’ambition de City de ne pas finir sur une mauvaise note. Il pourrait bien en être de même pour Liverpool. Tout comme City s’est nourri de l’élimination en C1 pour devenir champion, Liverpool peut se nourrir de la deuxième place pour arracher la victoire en finale de Ligue des Champions. D’autant plus quand on sait que Liverpool a déjà échoué en finale, il y un an à peine.

Une saison de folie, et ensuite ?

Il faudra encore un peu de recul avant de réaliser complètement à quel point cette saison a été intense et restera historique. City a déjà la chance d’avoir gravé son nom sur les pierres, ce que l’histoire retient toujours. Pour Liverpool c’est indispensable. Pour que cette saison soit gravée, dans les esprits et au panthéon des Reds.

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Terminer cet exercice 2018-2019 sans trophée pour Liverpool pourrait être perçu comme un échec. Si les mines étaient positives dimanche à 18h, elles le seront beaucoup moins le 1er juin à 23h si la victoire n’est pas au rendez-vous. Car oui Liverpool nous a offert des moments de folies tout au long de la saison. Le public a été incroyable. L’état d’esprit exemplaire. Mais il devient difficile sur le long terme de se gargariser de la bonne ambiance ou de matches héroïques.

Pour s’établir dans la postérité, les Reds doivent gagner un trophée. Cette vision du foot semble triviale, mais elle est malheureusement contemporaine.

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