Kevin de Bruyne se décrispe et c’est tout City qui va en profiter

Last Updated on 13 novembre 2020 by Thibault Dreze

En gagnant le choc face à Arsenal, City remet la pression sur Liverpool qui a concédé le nul à West Ham. Kevin de Bruyne se libère peu à peu et cela risque bien de rendre la course-poursuite encore plus effrénée.

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Un retour à ne pas précipiter

Après sa blessure au genou Kevin De Bruyne retrouve des couleurs. Mais il avoue ne pas être encore à 100% de ses capacités physiques :« Parfois, je me sens bien, parfois je me sens un peu moins bien ou j’ai besoin d’un jour de plus pour me rétablir. Mais j’essaie tous les jours d’être au meilleur niveau possible, et parfois les gens doivent me laisser un peu de temps », explique-t-il au Mirror. Ecarté des terrains durant quelques mois, le milieu belge commence à connaitre son corps et dose ses efforts.

« Je veux toujours être meilleur. Mais parfois, mon corps dit «stop» et je suis obligé de faire avec. Je ne ressens plus de gènes dans mon genou, mais nous jouons tellement de matchs que parfois je me sens moins bien. Cela se voit sur le terrain d’ailleurs, et c’est normal ». Il est vrai qu’à 27 ans, De Bruyne connait une saison assez calme. Même si elle a été amputée d’une bonne moitié, il s’est tout de même montré décisif à plusieurs reprises (4 buts, 4 asssits toutes compétition confondues).

Un magicien sans baguette

« Une fois de plus, Kevin De Bruyne, le meilleur milieu de terrain de la Premier League, était un peu usé et déchaîné: quelques grosses fautes et des passes sans destinataires et quelques courses frénétiques. Mais elles ont traduit une forme de désespoir à mener son équipe vers la victoire », détaille le Guardian suite à son match face à Arsenal.

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« De Bruyne était bien présent lors des récentes défaites de City, mais il n’était pas en forme et n’était pas lui-même. Il a semblé deux fois revenir trop tôt d’une blessure. Contre Arsenal, il ressemblait à un joueur qui luttait contre le brouillard, trouvant parfois de l’air pur. La crispation est palpable. Une tension qui semble être le vice de City, l’élément qui assombrit le jeu, alors que la saison est plus serrée que jamais. Tandis que contre Arsenal, les passes de De Bruyne étaient précoces et déréglées, Guardiola exécutait des gestes complexes d’essuie-glace, décrivant des formes étranges dans les airs, comme s’il essayait de redessiner les motifs de l’attaque de City. »

Derrière la poésie du Guardian, il y a une réalité. De Bruyne a montré deux visages face à Arsenal. Un tendu, fermé, d’une part, et son vrai visage de magicien, alternant les passes tranchantes et les visions dont il a le secret, d’autre part.
Ce match a peut être été une sorte d’épreuve physique et mentale pour le milieu. Lorsqu’il est sorti du terrain, Kevin de Bruyne était satisfait d’avoir passé ce test. Comme si une certaine crispation s’était envolée et que son rythme de croisière allait être de nouveau atteint.

Un relâchement qui risque bien de faire du bien à son équipe de Manchester City en vue de la course au titre. N’essayez pas de chasser le naturel, il revient au galop.

Lentement, mais surement Kevin De Bruyne redevient lui-même.

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