Les autres jubilés marquants du foot anglais

Last Updated on 13 novembre 2020 by Thibault Dreze

Vincent Kompany par ci, Vincent Kompany par là, vous n’aurez pas pu y échapper : c’était le jubilé de notre diable rouge. Mais il n’est pas le seul à avoir eu un hommage digne de ce nom. Pour le meilleur et pour le pire.


1. Dennis Bergkamp, une inauguration en grande pompe

Pouvait-on rêver mieux ? Le match d’adieu de la légende néerlandaise coïncidait avec le premier rendez-vous dans le flambant neuf Emirates Stadium, le 22 juillet 2006. Il fallait bien ça pour fêter celui qui a marqué 120 buts pour les Gunners. Tout un symbole, c’est son club formateur l’Ajax Amsterdam qui est invité pour son ultime sortie.

Un mélange de joueurs emblématiques et de membres de l’équipe d’alors fit donc le déplacement à Londres. Dans cette équipe hybride, relevons notamment les frères De Boer, Edgar Davids ou le jeune Wesley Snejder. Trois Belges furent du voyage : Verthongen, Vermaelen et… Tom De Mul. Côté Gunner, l’équipe avait aussi fière allure avec beaucoup des fameux « invincibles » de la saison 2003-2004 comme Thierry Henry, Patrick Vieira ou Ian Wright. Pour la petite histoire, Arsenal s’est imposé 2-1.

Mais l’essentiel était ailleurs : rendre hommage à Bergkamp et réaliser une des plus grandes concentrations de génies du ballon rond sur une seule pelouse.

Certains de ses buts sont encore dans toutes les têtes

2. Julian Dicks : un jubilé…d’une mi-temps

Ce nom ne vous dit peut-être rien et pourtant Julian Dicks occupe une bonne place dans le cœur des fans de West Ham. Arrière gauche hargneux, symbole du kick and rush so british, Dicks arpentait son flanc sans relâche et taclait souvent les deux pieds décollés. Ces efforts ont un prix : un genou en compote qui le contraint à mettre un terme à sa carrière à 31 ans. Pour le remercier de son engagement sans faille, les Hammers lui organisent un match d’adieu contre l’Athletic Bilbao en août 2000.

Fidèle à lui-même, Julian Dicks joue à la limite et provoque une bagarre générale impliquant joueurs et staffs des deux équipes. À tel point que l’arbitre décide d’arrêter le match à la mi-temps pour la sécurité de tous.

C’est ce qui s’appelle partir en beauté.

Un arrière gauche qui ne fait pas dans la dentelle

3. Dean Glover : il se fait voler la vedette par Robbie Williams

Apres avoir joué une dizaine d’années pour Port Vale, près de Stoke, ce défenseur est remercié pour ses loyaux services aux clubs. Il a notamment contribué à la montée en League One puis en Championship en 1994. Quatre ans plus tard, le match est donc organisé pour son départ. Pour attirer un invité prestigieux, il n’y pas à chercher bien loin puisque le propriétaire du club n’est autre que le chanteur Robbie Williams.

Et la star ne fait pas les choses à moitié : il enfile les crampons et fait le show en montrant ses fesses à l’arbitre jusqu’à se faire exclure. En attendant, le défi est réussi : tout le monde parle de son petit club… quitte à faire de l’ombrelle au jubilaire.

Le look du présentateur ferait presque de l’ombre à l’annonce de l’arrivée du défenseur

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