Ten to Watch: 10 choses à garder à l’oeil pour 2020

Last Updated on 31 décembre 2019 by Thibault Dreze

Le « Ten to Watch » c’est habituellement la préface du week-end avec les choses à garder à l’oeil. Cette fois, on s’attaque à 2020.


1. Liverpool, en route pour un 19e titre

Fort d’un titre de Champion d’Europe et de Champion du monde, Liverpool va attaquer 2020 comme il a terminé 2019. Le couteau entre les dents et les yeux rivés sur un seul et unique objectif: devenir champion d’Angleterre.

Il faut dire que depuis le 1er juin et cette finale de C1 gagnée face à Tottenham, quelque chose a changé. Comme si les joueurs, et le coach, avaient pris conscience qu’il avait la possibilité de gagner un trophée. Ce qui n’était plus arrivé depuis des années. Là où la finale perdue face au Real Madrid aurait pu devenir un traumatisme, elle a enfanté une envie encore plus grande de gagner. Et la finale remportée l’année suivante aura été un déclic.

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Il faut dire que Liverpool semble bien au-dessus de la mêlée. À l’image du Manchester City de 2017-2018, où les hommes de Pep Guardiola avaient survolé la compétition en atteignant la barre des 100 points. Avec une avance de 13 points (et un match de moins) sur Leicester, on voit mal ce qu’il pourrait arriver de mal à Liverpool.

Si le manque de recrues estivales aurait pu faire monter quelques doutes quant à la capacité des Reds de lutter sur tous les fronts tout au long de la saison, l’arrivée de Takumi Minamino en janvier viendra mettre un peu de beurre dans épinards déjà bien gras. Même en cas de blessure, l »effectif semble affûté et prêt pour la dernière ligne droite.

2. Une course au maintien

Si pour le haut, cela semble assez clair, la bataille pour éviter la descente risque bien d’être haletante. Difficile de cibler les candidats réels vu le peu d’écart entre les intéressés.

Il y a bien les trois actuels derniers: Norwich, Watford et Aston Villa. Histoire de se rendre compte de l’homogénéité du classement de Premier League, notons seulement qu’Arsenal est à seulement 6 points du premier relégable.

Malheureusement, il est difficile d’imaginer une autre équipe basculer dans le trio descendant que les trois déjà présentes. Si elles ont, épisodiquement, montré de bonnes choses, il faudra énormément de ressources pour s’extirper de cette situation. West Ham a, certes, dégringolé ces derniers temps, mais le tir devrait être rectifié assez rapidement. Le mercato réservera sans doute des surprises tout comme les journées à venir.

3. Quel Tottenham en 2020 ?

Arrivé fin novembre afin de redresser la barre de Tottenham, alors 14e, Josée Mourinho réussit pour le moment assez bien sa mission. En effet, fin 2019, les Spurs sont 6e. Une remontée construite en 8 matches sous Mourinho avec un bilan satisfaisant de 5 victoires, 1 nul et deux défaites (face à Chelsea et United, tiens tiens).

Deux défaites qui ont mis le doigt là où ça fait mal, puisque le technicien portugais a vite dû se rendre compte qu’il y avait du boulot en défense. Après la terrible blessure de Llorris début octobre, son remplaçant Gazzaniga n’a pas été exemplaire, ce qui n’a pas aidé à rassurer la défense.

Depuis sa prise en charge, l’équipe du Mou a encaissé 12 fois en championnat. «Je sais comment organiser une défense, mais pour le faire à 100%, je dois retirer à l’équipe certaines qualités que nous voulons garder. La difficulté est de le faire avec des joueurs qui sont les joueurs qu’ils sont, avec les habitudes qu’ils ont. La difficulté est de le redresser défensivement sans perdre les qualités que nous pouvons avoir offensivement », expliquait Mourinho à The Athletic.

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Le replacement de Vertonghen à l’arrière gauche a été un premier geste fort du Portugais (en sachant que Rose était disponible). S’il dépanne à ce poste, la plupart des observateurs savent que ce n’est pas sa meilleure position. Un paradoxe qui illustre bien qu’il y a un problème en défense et ce devra être le premier chantier de Mourinho pour 2020.

4. Arsenal, où est la solution ?

Pauvres fans d’Arsenal. Baladés entre espoir et peine, voire rage. Dès qu’on se dit que le club a touché le fond, on se rend compte qu’il y a encore des problèmes, et à tous les niveaux. Actuellement 12e les Gunners restent sur 4 matches sans victoires. En deux matches à la tête d’Arsenal, Mikel Arteta doit déjà se demander comment sortir de cette impasse.

Touché par les blessures et le manque d’efficacité des recrues, l’effectif ne semble pourtant pas être le problème. Beaucoup de jeunes ont montré d’excellentes choses, Ozil a même montré qu’il savait encore jouer au football. Défensivement, il est vrai que le tableau n’est pas réjouissant. Avec les blessures de Kolasinac et Tierney le flanc gauche est quelque peu déforcé.

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Un des défis d’Arteta sera de conserver ses cadres, notamment Aubameyang, qui vu la situation, pourrait se dire que l’herbe est plus verte ailleurs. La bonne chose pour l’Espagnol est que le groupe semble le soutenir. «Il vient d’arriver et essaie déjà d’améliorer l’équipe. Il met en place une nouvelle philosophie. Je pense que tout le monde a vu qu’en première mi-temps (contre Chelsea), nous avons dominé le match et nous aurions dû marquer le deuxième but. Cela aurait été un match différent. Dans le processus, Chelsea est devant nous, ils ont eu une pré-saison avec une philosophie commune et le même entraîneur. C’est à nous de nous améliorer, nous devons obtenir des points, des résultats. Nous devons comprendre l’étape de la saison dans laquelle nous nous trouvons actuellement. Nous devons prendre les points positifs et améliorer les points négatifs » expliquait David Luiz après le match.

Pour ce qui est de la qualification pour l’Europe elle passera peut être par … l’Europe, Arsenal étant toujours engagé en Europa League.

5. Et si Everton avait trouvé son buteur ?

Tout comme à Arsenal, on doit composer avec un nouveau coach à Everton. Et ce coach s’appelle Carlo Ancelotti. Sur papier les choses vont bien, deux victoires et un 6 sur 6 qui fait du bien. Avec une particularité, les trois buts marqués sur ces deux matches ont été marqués par le même homme: Dominic Calvert-Lewin.

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Parfois, la chose que vous cherchiez désespérément est devant vos yeux. Depuis le départ de Lukaku, Everton se cherche un buteur et Dominic Calvert-Lewin est revigoré depuis l’arrivée du technicien italien. « Everton a toujours su qu’il avait un potentiel, mais le faire réaliser a été un travail difficile. Il y a eu des instants éphémères de qualité, mais pas de confirmation pour que quiconque soit convaincu qu’il est la réponse à long terme sur ce problème de longue date. Ancelotti, a d’ailleurs révélé qu’il aurait voulu signer quand il était manager à Chelsea » explique le Telegraph.

La fin de saison nous dira si cette tendance se confirme. Si Everton ne devrait plus s’inquiéter d’une éventuelle lutte pour rester en Premier League cette année, on est en droit de se demander quels sont les objectifs raisonnables à atteindre pour les Toffees. Trop fort pour le bas de classement, pas assez pour le haut.

L’installation d’un coach comme Ancelotti pourrait peut-être permettre à Everton de se positionner pour une place européenne ou une victoire en coupe. Mais pour cela il faudra de la stabilité à moyen terme.

Les 5 prochains points, prochainement.

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