Giggs, Scholes, Neville, Butt : Salford City est entre de bons pieds

Last Updated on 13 novembre 2020 by Thibault Dreze

Racheté il y a cinq ans par la légendaire « Class of ’92 », Salford n’en finit pas de gagner sur le terrain comme en dehors. Récit d’une succes story à la mancunienne.


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Avoir les frères Neville, Ryan Giggs, Paul Scholes et Nicky Butt comme patrons : c’est le quotidien un peu fou que vivent les joueurs de Salford. En effet, depuis 2014, ces cinq monstres sacrés de Manchester United ont pris les commandes du club, et le moins qu’on puisse dire, c’est que marche. De quoi soutenir la comparaison avec le club de MLS du sixième larron de la bande : un certain David Beckham.

Un petit achat entre potes

Pour le commun des mortels, acheter un club n’est pas une décision à prendre à la légère. Mais au vu de leurs portefeuilles plutôt bien garnis, c’est comme s’ils achetaient une pinte à la mi-temps d’un match. Une question demeure cependant : pourquoi Salford City ? Pourquoi avoir choisi ce club végétant en division huit et au palmarès aussi court que le passage de Kevin De Bruyne à Chelsea ? Un petit cours de géographie s’impose : la ville se situe dans la périphérie de Manchester.

Élément important, elle compte plus de 200 000 habitants, soit un capital public non négligeable pour l’ambitieux projet de la bande. Car ils ne sont pas venus pour se tourner les pouces. Le but(t) : professionnaliser le club et atteindre la Championship en 15 ans. Soit six divisions d’écart. Impossible ? C’est mal les connaître.

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Promotions en série

Leur première décision est d’adjoindre au comité de direction, Peter Lim, propriétaire du FC Valence. Sportivement, le départ est fulgurant : à l’occasion des deux premières saisons, les Salfordians enchaînent deux promotions. Lors de la saison 2017-2018, alors en division six, ils retrouvent dans la série le FC United of Manchester. Match cocasse puisque cette équipe a été fondée par des supporters mécontents de Manchester United.

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Ces derniers jouaient donc contre l’équipe dirigée par les légendes du club même qu’ils ont quitté. Crazy, isn’t it ? Si cette confrontation n’a pas souri à Salford avec un nul et une défaite, ils pouvaient malgré tout sortir le champagne en fin de saison pour fêter une nouvelle montée. Et ils ne s’arrêtent pas en si bon chemin. 2019 est également synonyme de promotion. La quatrième en cinq ans. De quoi se hisser dans le monde du foot professionnel, en League Two.

À ce rythme-là, les objectifs presque utopiques de départ seront peut-être même dépassés. En tout cas, là bas, tout le monde rêve secrètement d’un match contre les voisins de Manchester United. To be continued.

En plus de la Class of ’92, Salford a aussi emprunté le Fergie time à Manchester United

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